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Sur les chemins de la Route du Sel
Exposition du Musée des Traditions Vésubiennes (1995-1996)

Les voies de circulations sont d’autres permanences d’un espace. De tout temps, dit-on, l’homme passa au même endroit pour circuler.

En fait, il convient plutôt de réintroduire la notion d’utilité. Le chemin est rarement aménagé dans la Vésubie. Certains parcours sont pourtant empierrés, le plus souvent à proximité des villages et des hameaux, laissant parfois apparaître les traces de l’usure de la pierre, entamée par les roues ferrées des chariots.

Des draï aux hautes murailles sont ainsi organisées, destinées à encadrer les déplacements des troupeaux allant et venant de l’estive. Des espaces de regroupements et de pâturages intermédiaires y sont aménagés. Certains sont agrémentés de pierres levées dont la signification nous échappe aujourd’hui.

Avec la pacification de la fin du Moyen Age, c’est une véritable organisation fonctionnelle qui est mis en place. Nous l’appelons généralement « Route du Sel ». Il s’agit en fait de la mise en fermage de l’ensemble du commerce du sel, entre le port de Nice (la darse des Ponchettes) et le Piémont.

Le plus connu des entrepreneurs du Sel est Paganino Dal Pozzo. Prenant sous sa direction le transit de la précieuse marchandise, il développe les axes commerciaux et atteint la Vésubie à partir de Levens, pour remonter ensuite notre vallée. Le contrat d’exclusivité demande à l’entrepreneur d’établir 9 ponts le long de la Vésubie.

Certains ont été effectivement construits, comme en témoignent les comptes retrouvés, sans que l’on connaisse pourtant avec certitude leurs emplacements. Mais les malversations dont il se rendit coupable, et la volonté du souverain de récupérer un commerce lucratif dépendant d’un droit régalien permis rapidement au duc de Savoie de s’approprier définitivement cette manne fiscale. Désormais, le principal chemin traversant la Vésubie est appelé la strada ducale. Son entretien est ordonné, telle une corvée, aux riverains du chemin. Par contre, le passage des rivières et des vallons dépend des finances communales.

Les événements militaires et météorologiques y provoquent régulièrement de nombreux dégâts, dont se plaignent les édiles, même si le prétexte leur permet le plus souvent d’obtenir si ce n’est une certaine exonération fiscale, du moins des réductions significatives d’impôts pesant sur la commune.

Cette importante voie de communication perd sa primauté géopolitique avec l’acquisition du Comté de Tende, acheté à la fin du XVIème siècle par le duc de Savoie. Désormais, le passage plus ouvert de Tende est privilégié, et donne naissance, en quelques décennies, à la première voie de circulation moderne du Comté, la strada reale, bientôt carrossée sur ordre du roi. La Vésubie devient un passage secondaire, qui n’est pourtant pas totalement abandonné.

Avec l’Annexion française de 1860, les promesses de désenclavement des vallées faites aux populations sont tenues. Une grande voie de circulation, appelée dans un premier temps Route Départementale n° 1 (l’actuelle RD 2565), entrant dans la Vésubie à partir de Saint-Jean la Rivière, atteint finalement Saint-Martin, ou plus exactement le vallon du Touron, en 1874.

De nombreux ouvrages d’art sont construit sur son tracé, qui serpente le plus souvent à flanc de colline. Désormais, les diligences peuvent traverser l’ensemble de la vallée. Ce qui est vrai dans un sens l’est également dans l’autre. Ces nouveaux axes offrent la possibilité aux populations locales d’atteindre plus facilement la côte, qui connaît alors un important développement économique.

C’est finalement après 1904 que la route prend son tracé définitif, tout d’abord grâce au percement des gorges en aval de Saint-Jean la Rivière, puis par le percement des trois tunnels, et enfin par l’établissement des grands ponts rendus nécessaires pour l’accès ferroviaire. Les plus impressionnants sont établis à Saint-Jean, à Lantosque, puis deux ouvrages au Cougnes et un dernier au Touron près de Saint-Martin-Vésubie. Si ces trois derniers ont aujourd’hui disparu, ils marquaient une époque, celle du tramways de la Vésubie.

Pont Vallon de St Colomban
Pont de Loda
Pont de Saint-Jean la Rivière
Pont du Cros d’Utelle


Saint-Martin-Vésubie


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