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Pierre gravée du Gourc de Fontans, 1733, Belvédère

Le patrimoine rural est des plus divers et diffus, présent dans l’ensemble des villages. Mis en valeur, il est une trace du quotidien que les visiteurs aiment à retrouver, à découvrir au hasard d’une pérégrination dans le village.

Les fontaines datent généralement du milieu du XIXème siècle, quand les communes lancent de grands programmes d’adduction, allant souvent capter les eaux souterraines fort loin du village. Trônant au cœur du village, elles offrent une commodité, un confort inconnu jusqu’alors.

Chaque commune fait concours pour installer une fontaine monumentale, capable de rivaliser avec celles des autres villages.

La pierre et le métal en sont les principaux ornements. Elles sont installées sur les places des villages, haut lieu de sociabilité.

Il en va de même pour les lavoirs, installés quelques décennies de retard. A la fin du XIXème siècle, les communes mettent en place un réseau de lavoirs afin de permettre aux femmes du village d’éviter de laver leur linge à la rivière, surtout en plein hiver. Ces petites unités sont disséminées aux limites de l’agglomération, et nécessitent une nouvelle adduction d’eau.

Les plus beaux exemples sont recouvert d’une toiture en charpente de mélèze, soutenue par des piliers, parfois en briques, sur lesquels le visiteur attentif pourra relever des graffitis attribuables aux chasseurs alpins qui fréquentaient nos régions, et se servaient de cet équipement pour leur propre usage. Les pierres du lavoir, usées par l’activité féminine, en rappellent les difficultés et la quotidienneté. Elles racontent encore les échanges qui avaient lieu autour de la pièce d’eau…

En se promenant dans les villages, l’œil averti est régulièrement attiré par les petits détails de l’architecture : pierres de linteaux, parfois armoriées et datées, certaines du XVIème siècle. L’usage voulait qu’une activité ou une profession soit exposée au linteau de la porte. La porte, véritable intermédiaire social entre l’intérieur privatif et le monde public, est souvent un objet ostentatoire. La notabilité de chaque village offre au regard de véritables œuvres d’art, dans les essences les plus riches (noyers, mélèze, châtaigniers…), ornées de décors, parfois de pièces de marqueterie, et le plus souvent datées (fin XVIIIème – début XIXème siècle).

La ferronnerie n’est pas absente des décors ostentatoires. Elle sert à rehausser certaines entrés des maisons de la notabilité villageoise. Ailleurs, et plus récemment, on la retrouve comme ornement des balcons, avec, de temps à autres, les initiales du propriétaires des lieux qui y sont rappelées.

Plus disséminées, sur le territoire de la commune, il existe un véritable fond patrimonial de pierres datées. Au-delà des limites entre communes dont les emplacements sont indiqués par les différentes campagnes de cadastrages historiques, d’autres offrent des caractères totalement originaux.

Certaines représentent des sauvetés, limites territoriales ouvrant droit à d’importantes exemptions ; d’autres rappellent un événement important, une œuvre collective, mais toutes sont présentes en bordure des chemins, rappelant la véritable proximité, une certaine familiarité existant entre les lieux et les personnes qui les fréquentèrent durant des siècles.

Il existe un grand nombre de fours à pain dans la Vésubie, collectifs ou privatifs. Les premiers peuvent être propriété communale ou d’un simple hameau, d’un quartier. Cette dernière forme est plus présente en aval de la Vésubie, où prédominent le structure d’habitat en hameaux.

Les fours à pain privés y sont également présents. Ils correspondent généralement à des sites isolés. Leur structure est, à peu de détails près, identique. Certains sont pourtant construits en pierres réfractaires importées (« de Biot »), alors que d’autres le sont en pierres locales aux qualités de chauffe reconnues. Tous rappellent un mode de vie oubli, où l’on faisait son propre pain.

Entre espaces privatif et commun, il existe quelques rares exemples de cadrans solaires dans la Vésubie, qui, du fait de leur rareté, ne sont véritablement pas indicatif d’une quelconque originalité de la vallée.

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