Une seule mention archéologique reconnue
nous permet d’affirmer cette
présence dès l’époque Proto-historique.
Le village
médiéval n’est pas à l’emplacement du Vieux village. Il se trouvait
sans doute à proximité du site du Caïre del Mel, sur lequel
le place la légende. Au XIIIème siècle, on parle alors d’un
castrum. Un château y est alors élevé, qui appartient à la
famille des Grimaldi de Beuil au XVIème siècle, avant d’être cédé
définitivement au duc de Savoie.
L’Ordre des
moines soldats des Hospitaliers s’y installa dès le XIIIème siècle,
à la suite de la restauration du pouvoir comtal. Ils possèdent alors
l’église, qui pourrait se trouver sur l’emplacement actuel de
Saint-Michel.
Il faut sans doute voir dans l’assimilation
des deux ordres l’origine de
la légende des Templiers à Roquebillière. Mais une autre légende
rappelle le temps de la première Christianisation, celle du Martyr
de saint Julien, patron de la Commune, qu’il maudit pourtant à être
détruite Sept fois... Peut-être faut-il simplement rattacher cette
légende aux autres attributs de saint Julien l’Hospitalier, connu
pour avoir été un passeur de gués. Ce qui expliquerait plus
assurément le site de l’église Saint-Michel.
Après de multiples « déménagements », Roquebillière marqua une
nouvelle fois l’histoire par la catastrophe de 1926, qui ruina
définitivement le village d’alors, celui que nous nommons « le
Vieux ». Dès les années 1930, un nouveau site ayant été choisi, le
« Nouveau » Roquebillière s’installa sur le plateau du Cros, où il
se trouve toujours.