Chapelle
Saint-Honorat
La Bollène Vésubie Route
de Turini
Le site de La Bollène
est connu dès l’Antiquité, comme en témoignent les documents médiévaux
appelant le premier castrum du terme « ligure » ABOLENA (racine B-L).
Des traces de
croyances païennes se retrouvent encore dans les légendes locales,
racontant l’histoire des fées, habitant dans les roches gypseuses de
l’éperon du village. L’assimilation des cultes chtoniens par les premiers
évangélisateurs de ces lieux rappelle leur présence.
Castrum
avéré au XIIIème siècle, le village connaît alors les affres des grandes
guerres de reconquêtes françaises (depuis Romée de Villeneuve jusqu’aux
volontaires des armées Révolutionnaires).
Juchées à la
confluence des vallons restés italiens après 1860, les tensions politiques
du début du XXème siècle obligèrent l’Administration militaire à y
installer le cœur du réseau défensif de la ligne « Maginot » des Alpes
Méridionales (Flaut).
Depuis l’Annexion, La
Bollène est devenue une véritable station climatique de moyenne montagne,
courue par les aristocraties Italiennes et Anglaises, bientôt imitées par
les Niçoises et Françaises. Le tramway desservait la station, mais fut
remplacé par l’autobus dès le début des années 1930.