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La tonte a lieu, au printemps, en général, à la fin du mois de mai ; dans les régions d’altitude plus élevée, les bergers tondent au mois de février : ainsi, lorsque le troupeau pourra à nouveau pacager à l’extérieur, la laine aura déjà repoussé et les brebis ne seront pas exposées à un brusque retour du froid.

Depuis des temps immémoriaux, la tonte se pratique avec une paire de ciseaux spéciaux, les forces, qui ont toutes le même aspect : deux lames triangulaires sont reliées entre elles par un ressort en acier.

La tonte se commence par le ventre, se poursuit par le dos et se termine par la tête. La laine forme alors une toison  homogène que les bergers nomment touorcho. Mais cette laine suintante (suegouso) doit être lavée avant de pouvoir être utilisée. Elle est ensuite mise à sécher dans un pré.

 Peignage

Le peignage est une opération longue et pénible. Il faut dans un premier temps, passer la laine sur les dents du peigne (lou trache, lou pienche), puis recommencer l’opération avec l’autre. On passe alors l’un des peignes à travers la laine qui sort de l’autre et vice versa. Pour faciliter le glissement de la laine à travers les dents, il faut abondamment huiler celle-ci, mais aussi les chauffer dans les braises de la cheminée devant laquelle se déroule le peignage.

 Cardage

Une fois propres, les brins de laine doivent être démêlés : c’est le cardage qui se pratique avec une paire de peignes à dents courbées (las pluos), avec lesquels on effectue une série de va-et-vient, après avoir placé de la laine entre les deux. Les cardes sont montés sur un banc de bois ou sur une planche, qui permet de les tenir en s’asseyant.

C’est au cardage que les laines de différentes couleurs étaient mélangées si on désirait obtenir une couleur intermédiaire (blanc ou brun).

Après le cardage, la laine pouvait être filée, mais pour obtenir un fil de meilleure qualité, mieux valait la peigner.

Lorsque les impuretés de la laine, les gros brins, les nœuds, sont tous pris dans les dents du peigne, on les coince l’un après l’autre dans une planche trouée. Du peigne on extrait des bandes de laine très fines, avec lesquelles on va constituer la poupée qui sera placée dans la quenouille.

 Confection de la poupée

C’est avec trois ou quatre des bandes extraites des peignes que l’on confectionne la poupée, qui sera placée dans la quenouille. Ainsi confectionnée, elle est prête à être filée.

La quenouille (chanistel ou coulougna, suivant les lieux) est faite avec une baguette de bois fendue en quatre à un bout, ce qui forme quatre tiges qui sont écartées et dont les extrémités sont recourbées et liées entre elles. La fente est arrêtée par un anneau d’acier, de cuir ou de fil métallique.

 Filage

La fileuse passe la quenouille dans sa ceinture et sous son bras gauche. Elle introduit la laine par une des ouvertures latérales de l’instrument, et, dès lors, amorce le fil en étirant les brins de laine et en les torsadant entre ses deux mains. Les premiers centimètres sont enroulés autour du fuseau, et passent dans la rainure de la pointe (mousclo) qui transmet le mouvement rotatif imprimé au fuseau et empêche le fil déjà filé de se dérouler.

Le fil de laine ne doit pas être laissé trop long car il est fragile. Périodiquement, la fileuse devra l’enrouler autour du fuseau.

Lorsque un fuseau est plein, il est déposé sur le “ fusié ”.

Le fil de laine doit être souvent doublé, voir triplé, en fonction de la résistance qu’on veut lui donner (s’il s’agit de laine pour tricoter).

Pour ce faire, on utilise un fuseau plus gros. Les fils sont dévidés simultanément et s’enroulent, en se torsadant sur le fuseau.

Il faut ensuite mettre le fil en pelotes, s’il doit être utilisé tout de suite, ou en écheveaux s’il doit être lavé.

Puis les paysans eux-mêmes fabriquaient leurs tissus, couvertures ou amenaient la laine chez le tisserand.


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