I

Peïra Cava villes des mystères

Où tous les jours il y a des faits divers

Contient beaucoup de chics hôtels

Qui trouvent toujours une riche clientèle

Ils sont nombreux j’vais vous les détailler

Depuis le plus beau jusqu’au pauvre dernier

C’est d’abord Belle du Truchi

Puis Faraut, Mourey, Laurentin

Refrain

Ah qu’ils sont beaux les hôtels

De Peïra Cava, de Peïra Cava

C’est là que je trouve toutes les belles

Qui font que certains poussent des airs

Officiers, sergents, Chasseurs

Tous ont une poule au coeur

Qui leur donne de la chaleur

Car dans ce beau pays de froid

On fait des ménages à trois

Ça c’est des choses qui se voient quelques fois

Ah qu’ils étaient beaux les hôtels

De Peïra Cava, de Peïra Cava

II

Au fond de la ville grandiose

Se trouve Belle-vue véritable pot aux roses

Magnifique rupin et pas chère

Des hivernantes c’est le plus repaire

Patron charmant maison hospitalière

Où les garçons sont de vrais mousquetaires

Tous ont du chic grâce à cela

III

Là-bas véritable mirage

Se dresse Faraut au milieu du village

Près d’une villa située plus haut

Il apparaît tout frais encore beau

Hôtel très calme, où tous nos officiers

Bourrés aujourd’hui ensemble viennent briguer

Cocktail, bombons et puis champagne

IV

Ensuite c’est Baralis Mourey

Rendez-vous des sous-officiers

Qui là de tout bien à l’abri

Viennent faire leur cour à Bibi, à Mimi

De les âges il y a une vieille coutume

Qui est d’aimer chaque soir au clair de lune

Ils s’appliquent bien et n’oublie pas

Qui trouvent asile là-bas

V

Enfin pour en savoir fini

Il me semble plus que Laurentin

Rendez-vous de tous les Chasseurs

Qui vont là-bas et n’y trouvent qu’un cœur

Un jeune enfant teint frais et charmant

Qui chaque soir est qui attend

Pourrait remplacer Madelon

La vraie celle de la chanson

Fait à la cuisine

Le 21 septembre 1928