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Association Montagne et Patrimoine

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Les 20 ans de l’Association
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Montagne et Traditions, ou l’histoire d’une belle aventure [1]

 GILI Eric & MOUTON Henry

Le 28 août 1981, naissait l’Association Montagne et Traditions. C’est à cette date que furent acceptés et signés ses premiers statuts, sous l’impulsion de Mme Françoise MOUTON et de son mari, Henry MOUTON. Ce dernier en rédigea la première version, issue de quelques mois de maturation autour du thème des Traditions, mais aussi d’une solide expérience associative. La volonté conjointe d’un groupe de fervents défenseurs du Patrimoine rural de notre Haut Pays, de véritables précurseurs de sa protection et de sa valorisation, fit le reste. L’A.MON.T. s’inscrivait dans ce riche courant de dynamismes locaux du début des années 1980, qui vit fleurir les musées de terroir (alors qu’en ville naissaient les radios libres…). Le 15 septembre suivant était confirmée la déclaration de constitution par la Préfecture des Alpes-Maritimes.

Son premier bureau [2] fut composé de Mme Françoise MOUTON, Présidente, alors Directrice de la Maison d’Enfants « La Ribambelle » à Saint-Martin-Vésubie, de Mme Ginette EDME Secrétaire générale et notaire au même lieu. Mme Margot DEGIOANNI commerçante, était élue vice-présidente, M. Bernard LI VIGNI comme trésorier, exerçait la profession de secrétaire à Saint-Martin. Enfin, Mme Maryse GLAINEREAU recevait l’attribution de Bibliothécaire. Les époux de Mme MOUTON et Me EDME étaient alors conseillers municipaux, tout comme M. LI VIGNI. Cette remarque permet de replacer le contexte politique de cette naissance, à l’interface d’un courant national, retranscrit localement par les caractères propres de ses membres.

Un article du journal local [3] retranscrit le compte rendu du Conseil Municipal de Saint-Martin-Vésubie et citait  Henry MOUTON qui venait de faire « … adopter une délibération par laquelle la commune consent à mettre à la disposition de l’A.MON.T. l’ancien moulin communal pour le transformer en Musée », après les travaux de gros œuvre nécessaires. « Ce sera là le seul musée pour défendre et conserver le patrimoine de toute la vallée de la Vésubie ». Le même article faisait remarquer qu’Henry MOUTON présentait « une étude estimative des travaux de 600 000 fcs … [réalisables] en deux tranches…. ». Dès son origine, l’A.MON.T. plaçait l’exigence de l’étude et de la conservation du patrimoine local à l’échelle de la vallée. Nous étions encore bien loin des prémices d’intercommunalité que nous connaissons aujourd’hui, et pourtant, il s’agissait d’une orientation majeure pour l’Association, qui développe depuis quelques années des actions dans toutes les communes de la Vésubie [4].

 

« C’est un jeune architecte du Valdeblore qui se présenta spontanément pour proposer le montage du projet muséal », raconte Mme MOUTON [5]. François-Bernard DUGEAY [6] établissait le premier devis estimatif de l’opération, le 25 novembre 1981 [7]. Il précise en préambule qu’ « il s’agit en premier temps de réaliser les travaux de réfection nécessaires pour rendre l’utilisation du bâtiment possible et engager son aménagement dans un volume intérieur propre … ». A cette époque, seul le bâtiment des moulins est concerné. S’ensuit la Délibération municipale escomptée par les membres de l’A.MON.T. Le Maire, Célestin AIRAUDI [8], « propose … dans le cadre du développement des structures d’information à la population et au public … de rénover et d’aménager le bâtiment communal sis au quartier du Pra d’Agout, cadastré A.H. n° 366, autrefois utilisé comme moulin, afin d’y installer un musée des traditions pour la mise en valeur et la conservation du patrimoine culturel de la Haute Vésubie…. ». Et de préciser ses bases financières : « Le coût de l’opération … s’élève … à 600 000 fcs…  Le Conseil Municipal après en avoir délibéré, vote le financement… pour une part communale de 35 000 fcs (1ère tranche) … prévue au programme 1982 … sollicite les subventions correspondantes auprsè des divers organismes ».

 

                Pourtant, les travaux prirent du retard. Il fallait pourtant que vive le musée. Le choix d’un premier local fut arrêté. Avenue Kellerman, un local vide, « le premier bâtiment à droite en descendant », à proximité de la place de la Mairie, se prêtait à cet emploi. La propriétaire consentait à le prêter à l’Association. Il n’en fallait pas moins pour réaliser la première représentation du Musée des Traditions Vésubiennes (M.T.V.). La première idée fut celle d’une représentation d’un moment fort de la vie du village : « Nous avons commencé par reconstituer une scène de la vie du seigneur De GUBERNATIS, la famille noble de Saint-Martin… J’ai dessiné sur un grand contre-plaqué l’arcade du Palais [Gubernatis] en fond, au charbon » [9]. « Nous y avons placé deux mannequins dont j’avais totalement réalisé les costumes représentant ceux de l’époque » [10]. « Le Seigneur prenait son café, cette nouvelle substance qui venait d’arriver des Amériques. Il le prenait pour être vu de tous, devant sa porte, sous les arcades du Palais » [11]. Dans la vitrine, des objets avaient été rassemblés par les fondatrices, mais elles reçurent un très important don de la part de Mme CONTESSO, qui fut ainsi à l’origine de la création du premier fond ethnologique du Musée.

Une autre aide précieuse fut spontanément apportée par Mme BAILE, qui se proposa de venir filer la laine devant la vitrine du Musée, pour en faire la démonstration aux visiteurs. « Elle donnait des cours à qui le voulait, à toutes les personnes qui passaient et qui le lui demandaient » [12]. « Nous avons eu la chance qu’un photographe passe par-là… il nous a dit que si nous voulions, il prenait en photo [les représentations de Gubernatis et de Mme BAILE]. C’est ce qu’il a fait, ce sont encore nos cartes postales vendues au Musée » [13].

 

                C’est peu après que s’adjoint à l’Association Me EDME, la notaire du village. Son aide fut d’autant plus précieuse « que tout le monde ne croyait pas à la réussite de ce projet » [14]. Ces dames achetèrent sur leurs propres fonds des affiches représentant la gare de Saint-Martin, proposèrent, sur l’initiative et le financement de Me EDME, et avec l’accord de la famille RAIBERTI, de rééditer l’ouvrage de Lazare RAIBERTI, Saint-Martin et la Madone de Fenestres, dont la dernière édition datait de 1898. Les éditions Serre furent sollicitées et produisirent l’ouvrage photographiquement. Il est aujourd’hui quasiment épuisé.

 

                D’autres membres ont rejoint l’équipe du Musée. Mme ANDRE fut Trésorière, puis ce fut Mme GARNERON jusqu’en 1992, et enfin Mme Odette LONCHAMPT jusqu’en 1999 [15].

 

Mais le local de l’avenue Kellermann s’avérait désormais trop petit, et les travaux des moulins marquaient le pas. L’Association parti alors en quête d’un nouveau local. Un temps, la « Maison du Coiffeur » fut envisagée, s’inscrivant au cœur du village, dans sa partie médiévale. Mais le financement d’une telle opération, trop élevé pour une jeune association, ne put être réuni. Les moulins s’avéraient définitivement le lieu privilégié où devait s’établir le Musée. Armées de patience et de courage, Mme DEGIOANNI et MOUTON commencèrent alors à en nettoyer le rez-de-chaussée. « C’était un vieux local désaffecté, qui servait de débarras, d’entrepôt pour tout ce qui encombrait la commune. Le premier étage n’était plus vraiment utilisé. C’était là où vivaient les meuniers. Il avait accueilli l’auberge de Jeunesse, mais était tombé en désuétude… On a demandé aux employés communaux de nous débarrasser des objets trop encombrants, mais on s’est tout nettoyé nous même, à grande eau, on a ciré, repeint… A l’étage, il y avait des cloisons, on les a enlevé pour en faire une grande salle où on a pu installer la première exposition intéressante » [16]. « L’entrée était sur le côté, par une porte qui est encore conservée au Musée » [17]. Le premier patrimoine immobilisé du Musée, les anciens moulins communaux [18], avaient été délaissés depuis la fin des années 1950. C’est à ce premier projet que se consacra l’équipe de l’Association : « lui redonner vie en animant les mécanismes de cette machinerie traditionnelle est sans contexte la plus belle ambition que puisse avoir un groupement qui s’est donné pour but de préserver des témoignages vivants d’un mode d’existence » [19]. Il demanda une étude préliminaire, qui fut réalisée par le laboratoire d’ethnologie de la Faculté de Nice, dès 1982, sous l’impulsion du professeur RAYBAUT. A force de génie, la machinerie du premier moulin fut remise en état, et, après la réhabilitation de 1993, pu de nouveau recevoir la force hydraulique capable de mettre en action la meule. Mais l’ensemble de la machinerie reste à réaliser, et, après une succession de dossiers, entre 1988 et 1998, il conviendrait de réaliser ces derniers aménagements. 1999 vit une tentative de mise en activité, pour réaliser, autour du thème de la fête du pain, et après les moissons, une expérimentation de farine. Celle-ci encore très grossière, fut pourtant obtenue par simple broyage de la meule active, laissant présager d’une possible remise en activité dans le but des démonstrations lors des visites. Le dossier est en cours.

 

Une seconde animation fut imaginée par l’A.MON.T., afin de replacer le Musée dans son contexte environnemental et géologique. En 1985, après plusieurs entretiens préparatoires, Mme MOUTON obtenait les partenariats escomptés pour la réalisation d’un panneau géologique qui devait être le point d’aboutissement d’un véritable parcours pédestre autour du village de Saint-Martin-Vésubie. Le Conseil Général des Alpes-Maritimes, la mairie de Saint-Martin et le tout jeune Parc National du Mercantour en acceptaient le principe, confiant sa réalisation au laboratoire du Muséum d’Histoire Naturelle de Nice [20]. Au-delà de l’aspect purement environnemental, l’A.MON.T. cherchait à inscrire le principe d’une relation naturelle entre les différents potentiels du site. Cette opération proposait également de faire du Musée un véritable pôle culturel, en  présentant des actions susceptibles d’être utilisées à l’extérieur du Musée, dans une perspective plus économique.

 

Ce fut à l’occasion du Centenaire de l’usine électrique, sis aux moulins communaux, que le projet d’unification des deux structures et de réhabilitation de l’ensemble fut élaboré. Selon le projet architectural réalisé par le Bureau d’études Camous, le Musée perdait quelques mètres dans la partie occidentale de son édifice, mais gagnait une nouvelle salle d’exposition et acquérait ainsi un second patrimoine immobilisé, celui de l’usine électrique. Créée en 1893 par un artisan du pays, Joseph MOTTET, ferblantier de son état, il permit à Saint-Martin-Vésubie de devenir la deuxième localité rurale en France à bénéficier de l’éclairage public et ménager [21]. L’usine conserve ses machines de l’époque, sa dynamo à courant continu de Gramme, en particulier. Toutes ont été remises en état de marche par E.D.F. en 1993. Une grande fête fut organisée en cette occasion, les participants partant en procession depuis la mairie jusqu’à l’usine, sous une pluie battante, pour inaugurer l’exposition réalisée en cette occasion en partenariat avec les Archives Départementales et pour présenter la réhabilitation achevée du bâtiment et des machines.

 

Depuis sa création, l’Association s’est proposée de développer les activités et d’animer la vie culturelle locale. Ainsi, le Musée est-il progressivement devenu la véritable vitrine des travaux réalisés, et a organisé de nombreuses expositions et manifestations :

La toute première concernait une « Présentation et fabrication de poteries protohistoriques », par M. Yves GARIDEL, technicien de recherche du Laboratoire d’Ethnologie de la Faculté de Nice ; puis vint une étude de « La Flore et la Faune de montagne, la vie pastorale », d’Entomologie, avec les « Papillons dans le Monde » du Musée Educatif de Levens ;

Une seconde série de thèmes ont ensuite été proposés, permettant au Musée de concentrer de nouveau ses recherches autour du thème ethnologique : Une « Histoire des Transports dans la Vésubie », puis « Les Jouets du Pauvre », entrecoupée d’une exposition de « Cartes postales anciennes », réalisée avec l’aide des grands collectionneurs locaux, principalement Henri GIUGE qui fut longtemps vice-président du Musée avant de demander à concentrer ses activités sur la fête des Moissons et du Pain, devenue le principal moment fort des manifestations de l’année de l’A.MON.T. Une aide précieuse a été régulièrement amenée par Alain MARTIN, entrepreneur à Saint-Martin, mais aussi grand collectionneur de cartes postales et passionné par l’histoire de son « pays » [22]. Ces soutiens soulignent l’importance que revêt le Musée dans son environnement, répondant à un besoin de connaissance et de préservation d’un patrimoine culturel désormais largement reconnu, qu’il a contribué à inscrire dans les mémoires et les préoccupations des habitants de la vallée.

 

                D’autres expositions se sont succédées au Musée : les « Gravures contemporaines, avec démonstration des différentes techniques de gravure sur cuivre » ; « La « Real Strada », route Royale de Nice à Turin »… Parallèlement, le Musée présenta une série de créations. Ainsi fut réalisée une « Vitrine d’outils miniaturisés » ou encore « Le Moulin à Huile de La Tour sur Tinée » (vidéo), mais aussi un diaporama « La vie en montagne ».

Et parmi les plus récentes, rappelons qu’en 1996, à l’occasion du quinzième anniversaire de la création du Musée, put être présentée une exposition sur « La Route du Sel dans la Vésubie ». Elle donna lieu à la publication d’une brochure toujours en vente à la Librairie du Musée [23]. Cette exposition fut suivie, en 1998, par celle des « Edifices Religieux de Saint-Martin-Vésubie », qui s’insérait dans le cadre des recherches plus vastes menées par les membres du Musée depuis de nombreuses années, pour « mieux connaître notre patrimoine départemental ». C’est en cette occasion que l’A.MON.T. pu pour la première fois participer directement à l’inventaire lancé par le Conseil Général pour recenser les édifices religieux du département, fournissant l’ensemble de ses données historiques et archivistiques.

 

L’année 1998 a vu la naissance du Centre d’Etudes Vésubiennes (C.E.V.), partie intégrante du Musée où il est basé. Faisant le constat que nos vallées manquaient d’une véritable structure d’études à caractère universitaire, il se donna pour but d'étudier le Patrimoine des Hauts Pays Niçois, pour en assurer la collecte, en vue d’en créer l’inventaire, d’en assurer la conservation, l’étude et la diffusion par toutes les voies de publications, et plus précisément, en concentrant son activité autour des objectifs suivants : 

ü       entretenir des liens étroits avec les institutions généralement reconnues dans ce domaine, comme il est précisé dans l’Article 4 du présent règlement ;

ü       parrainer des étudiants au cours de leurs études, dès le moment où elles ont un rapport avec le cadre patrimonial pré-défini ;

ü       publier les résultats des recherches de ses membres, par tous les moyens dont il disposera, dans un but d’exhaustivité et dans un souci constant de faciliter leur utilisation ;

ü       dresser des inventaires patrimoniaux informatisés sur l'espace défini ;

ü       préparer les expositions temporaires du Musée ;

ü       développer les activités pédagogiques du Musée ;

ü       créer et tenir à jour un site Internet sur la base du volontariat et de la mise à disposition des pages personnelles des membres ;

ü       établir un réseau de compétences, en relation avec d'autres Associations quand les nécessités de la recherche le demandent ;

ü       mettre en place les animations ponctuelles nécessaires à la valorisation publique du Patrimoine local,  comme les Journées Nationales du Patrimoine.

Cette liste n’est évidemment pas exhaustive, mais recouvre l’essentiel des actions menées ou envisagées par le Centre d’Etudes. Le thème de la « Mémoire Orale » est l’un de ses principaux sujets de recherche. Il mit également en œuvre un équipement informatique suffisant, d’acquisition récente, pour compléter et créer les bases de données numérisées devant permettre à tout public d’y accéder, selon les normes législatives en vigueur sur les fonds d’archives.

Un nouveau pas était franchi pour l’An 2000, quand le Centre d’Etudes entreprit de publier un bulletin annuel regroupant le résultat des recherches menées par ses membres. PAYS VESUBIEN était né, le premier numéro sortit au début du mois d’août 2000.

 

Ses activités ne se résumèrent pourtant pas à cela. Le Centre organisa une série de conférences-débats à thèmes dans le cadre des animations culturelles de la Vallée de la Vésubie.

Une orientation archéologique se concrétisa par trois campagnes de prospections ou de sondages autour d’un site repéré, sous l’autorité de la D.R.A.C., encadré par une jeune archéologue présidente de l’Association Castrum 06, Mme Catherine POTEUR, avec l’aide de membre de l’A.F.A.N. et du C.N.R.S. Après la découverte de la nécropole ancienne de Saint-Martin, nous fîmes appel au C.R.A. de Sophia-Antipolis qui nous dépêcha Bernard SIMONEL, anthropologue, pour pourvoir à sa fouille [24]. Ce dernier devait rapidement intégrer les cadres de l’Association et devenir membre de son Conseil d’Administration. L’ensemble des recherches archéologiques repose aujourd’hui sous son autorité.

 

L’esprit de formation n’est pas étranger à nos initiatives ; le Musée des Traditions accueillit de nombreux stagiaires du Laboratoire d’Ethnologie de l’U.N.S.A., qui oeuvrèrent pour établir l’inventaire des collections d’objets du Musée et pour l’accueil du public. Un grand nombre de classes d’enseignements primaires et secondaires sont régulièrement accueillies au Musée [25]. Le Collège de la Vésubie, à Roquebillière profite également depuis deux ans de nos structures dans le cadre d’un partenariat portant sur les activités du Patrimoine Vésubien, au travers d’un Club et d’un Atelier de Pratique Artistique animés par ses professeurs et nos membres, mais aussi grâce à la création du Carnet du Patrimoine, qui doit suivre l’élève durant toute sa scolarité et lui permettre d’entrer gratuitement, avec un accompagnateur, au Musée. Ce Carnet a également été remis à toutes les écoles de la vallée, selon le même principe. Le désir d’élargir notre partenariat est également présent dans toutes nos manifestations, et nous a amené à proposer nos actions aux différentes institutions.

Ces priorités ont été exprimées dans les nouveaux statuts votés l’année dernière :

ü       créer et de gérer un musée, dénommé Musée des Traditions Vésubiennes (en abrégé M.T.V.) destiné à mettre en valeur et à conserver le patrimoine matériel des Hauts Pays Niçois et essentiellement vésubien ;

ü       créer et d'animer une structure, appelée Centre d'Etudes Vésubiennes (en abrégé C.E.V.) afin de réunir les personnes désirant étudier le Patrimoine des Hauts Pays ainsi que celui des contrées limitrophes (vallées alpines et préalpines Provençales, du Dauphiné, de Savoie et du Piémont et Ligurie Italiens), de publier le résultat des travaux de recherches menées dans un esprit et selon les méthodes scientifiques, de constituer un Centre de Ressources du Patrimoine des Hauts Pays Niçois capable de remplir des missions de service public (inventaires...) comme privé (contrats de recherches...) ;

ü       organiser des expositions thématiques et autres issues des travaux du C.E.V. et présentées dans le cadre du M.T.V. ou à l'extérieur ;

ü       développer des activités à caractères pédagogiques, destinées au public scolaire, à partir des thèmes patrimoniaux définis dans l'article 4, en utilisant les outils proposés par le M.T.V et le C.E.V. ;

ü       mettre en œuvre toutes actions visant à promouvoir l'animation culturelle locale ainsi que les thèmes patrimoniaux.

 

Aujourd’hui, le Musée présente une série d’expositions sur près de 300 m² de surface. Dans sa première salle se trouve une importante collection d’objets, d’outils agricoles, artisanaux et ménagers, de clichés photographiques familiaux et d’autres rappelant les événements de la vie locale. L’ensemble est organisé selon un parcours pédagogique permettant au visiteur de se familiariser avec les techniques agricoles anciennes, depuis le moment des labours jusqu’à la production de blé et de farine, puis s’intéresser aux produits de l’élevage et à ceux de la forêt. Une reconstitution en grandeur réelle et avec les matériaux originaux d’un arberc permet aussi au visiteur d’entrer dans cette petite construction où vivait l’agriculteur quand les distances ou l’intensité des travaux agricoles l’empêchait de rentrer le soir dans l’enceinte du village.

 

                La deuxième salle est consacrée à l’usine électrique, qui y occupe l’essentiel de l’espace. La turbine reçoit l’arrivée d’eau des grandes conduites forcées extérieures. Elle actionne un bras de transmission montée d’un volant d’inertie capable d’en réguler la vitesse, et qui actionne, directement ou par l’intermédiaire de deux courroies, trois dynamos qui produisent l’électricité. Cette présentation devra être complétée par les documents de l’exposition des « 100 Ans d’électricité à Saint-Martin-Vésubie ».

Parallèlement se trouve l’espace « Transport », qui permet de retrouver les moyens anciens, du chemin muletier (autour de l’exposition et du diaporama de « la Route du Sel ») à la Route Nationale n° 1 (aujourd’hui notre départementale), puis avec l’arrivée du tramways et du car dans la Vésubie.

 

                Le troisième espace est celui des moulins communaux [26], dans son dernier état d’utilisation. Une maquette du village à la fin du XVIIIème siècle accueille et guide le visiteur au travers des rues et dans l’histoire quotidienne de Saint-Martin-Vésubie, de même qu’une maquette animée du moulin expliquant son fonctionnement et reconstituant son état du début XIXème siècle.

               

                Enfin, le dernier étage est désormais consacré à l’exposition annuelle.

2000 – « Conscrits et Chasseurs Alpins dans le Haut Pays Niçois » ;

2001 – « Barbets et Empire dans le Haut Pays Niçois » ;

2002 – « Vision de la Mort et de l’Au-delà dans le Haut Pays Niçois ».

A partir de cette date, nous espérons pouvoir développer notre projet « Musée 2002 », à thème, autour de l’image de la « Suisse Niçoise », du haut lieu de la villégiature du Haut Pays.

L’ensemble des expositions, permanentes ou temporaires, a fait l’objet d’un véritable travail de préparation pédagogique, mené par les enseignants du Collège de la Vésubie, afin de proposer aux groupes scolaires des activités en liaison avec les programmes des différentes matières enseignées. Ainsi, et au-delà du parrainage existant avec le Collège et toutes les écoles de la Vésubie, les enseignants désirant visiter le site et le Musée peuvent obtenir du Service Educatif l’ensemble des documents créés, ou monter, en liaison avec nos collaborateurs, leur propre projet. Un dépliant-guide a d’ailleurs été composé à cet effet et proposé au visiteur.

Les progrès de la techniques ont permis à l’A.MON.T. de présenter sur son site Internet la totalité de son activité, et, en ce qui concerne la pédagogie, propose un ensemble de fiches à destination des scolaires primaires et secondaires. Au-delà de cette utilité, ce sont les présentations du Musée et du Centre d’Etudes, de ses publications, que les visiteurs du Net peuvent retrouve en ligne. Ce sont enfin les archives des discussions internes à l’Association qui peuvent être consultées en ligne, dans un esprit de totale transparence de ses actions. Le courrier de l’A.MON.T. est d’ailleurs actif et sert régulièrement aux retours d’informations de consultants, comme à la mise en réseau des membres de l’Association qui possèdent un mail. Des informations leurs sont régulièrement envoyées afin de maintenir ce lien de proximité.

Complétant ce dispositif de communication, et sous l’autorité de Jean-Marie CORNILLON, vice-président responsable du Centre d’Etudes, un « Bulletin de l’A.MON.T » est publié trimestriellement et diffusé auprès des membres, répondant ainsi à un vœu unanimement formulé de resserrer les liens entre les personnes qui cherchent à œuvrer pour la connaissance de notre patrimoine commun.

Cette politique en faveur des membres de l’Association, personnes privilégiées s’il en est, a été élaborée depuis trois ans, et a permis d’offrir à chacun une carte d’adhérent permettant l’entrée gratuite à son titulaire, mais aussi d’offrir jusqu’à cinq visites à ses proches. C’est le même esprit qui a prévalu lors du lancement de la Revue PAYS VESUBIEN, quand le Conseil d’Administration mit en place une souscription tout d’abord destinée à offrir pendant un temps un tarif préférentiel à nos membres. D’autres actions peuvent être envisagées dans ce sens, en direction des Vésubiens et tout particulièrement des Saint-Martinois, très sensibles à la présence du Musée, se voulant le reflet de leur culture commune, afin qu’ils puissent se l’approprier.

 

Mais attardons-nous tout d’abord au rappel des activités de l’A.MON.T. pendant les trois dernières années.

 

Chronologie simplifiée

1996

Juillet 1996 – Inauguration de l’exposition « La Route du Sel », au Musée des Traditions Vésubiennes.

8 décembre 1996 - Communication dans le cadre de la journée « section Vésubie », 1er cycle de conférences illustrées de la Vésubie : « Les enseignements du cadastre ‘Napoléonien’ de Saint-Martin Lantosque. Image d’un terroir relique, 1876 », salle Jean Gabin, Saint-Martin Vésubie.

 

1997

9 mars 1997 - Communication dans le cadre de la journée « section Vésubie », 2ème cycle de conférences illustrées de la Vésubie : « Les chapelles rurales du territoire de Saint-Martin Lantosque. Histoire politique et sacré d’un terroir », salle Jean Gabin, Saint-Martin Vésubie.

Avril 1997 - Dossier en collaboration avec la Mairie de Saint-Martin Vésubie et le Groupe de Recherches Historiques en Provence, section Vésubie [27] : « Projet pour la réhabilitation du site antique de la chapelle de Saint-Nicolas, terroir de Saint-Martin Vésubie ».

7 juin 1997 – Participation aux Premiers Etats Généraux de l’Identité Niçoise.

Juillet 1997 – Constitution de l’inventaire des objets du Musée des Traditions Vésubiennes.

16 juillet 1997 – Participation à la fête de la Chapellenie du Figaret d’Utelle. Animation d’un stand de la Recherche Vésubienne.

9 Novembre 1997 - Communication dans le cadre du 1 600ème anniversaire de la mort de Saint Martin : « Les familles MARTIN de Saint-Martin Vésubie à travers l’histoire locale », salle Jean Gabin, Saint-Martin Vésubie.

 

1998

14 juin 1998 – Communication sur le thème de l’ “Histoire d’une chapelle médiévale – Saint-Nicolas d’Andobio, projet de fouilles archéologiques”, salle Jean Gabin, Saint-Martin-Vésubie, en vue de préparer la campagne du sondage archéologique prévue pour juillet.

20 juin 1998 – Participation aux Seconds Etats Généraux de l’Identité Niçoise.

6 au 28 juillet 1998 – 1ère campagne du sondage archéologique de l’ancienne chapelle Saint-Nicolas d’Andobio, sous la direction scientifique de Mme Catherine POTEUR, Présidente de l’Association CASTRUM 06.

18 juillet 1998 - Inauguration de l’exposition “Les Edifices Religieux de Saint-Martin-Vésubie : histoire et mémoire”, en collaboration avec Cyril Isnart, dans le cadre des activités du Musée des Traditions et du Centre d’Etudes Vésubiennes.

30-31 juillet 1998 – Fête du Musée dans la Rue, de la Moisson, du Pain et des Vieux Métiers.

4 août 1998 – Participation aux « Entretiens du Bois » de Saint-Martin-Vésubie, avec la visite gratuite de l’exposition « La Forêt à Saint-Martin-Vésubie », en collaboration avec l'Ecomusée de la Roudoule et avec l'ONF (prêts d’objets).

19-20 septembre 1998 – Journées Nationales du Patrimoine : parcours historique de Saint-Martin-Vésubie, dépliants-plans, les « Trésors des Pénitents noirs », entrées gratuites au Musée des Traditions Vésubiennes.

30 décembre 1998 – A l’occasion du 4ème Centenaire des Moulins Communaux, inauguration de l’Espace Ethnologique Pédagogique du Musée des Traditions. Présentation du dossier d’activités pédagogiques, destiné à préparer les visites de classes, et diffusable auprès des enseignants.

 

1999

Janvier 1999 – Création du site Internet (deuxième version, mise en réseau, abonnements aux catalogues de recherche) : près de 80 pages présentées.

23 janvier 1999 – Participation à la cession intermédiaire des Etats Généraux de l’Identité Niçoise.

20 février 1999 - Présentation et animation du 1er Colloque sur le Patrimoine Vésubien, avec communication autour du thème "Notion de Patrimoine et de Païs : les richesses de la Vésubie", salle Jean Gabin, 14 h - 18 h, Saint-Martin-Vésubie.

Mars 1999 – Participation à la publication de l’ouvrage : « Patrimoine des Alpes-Maritimes » des Editions Flohics, prenant en compte les cantons de Lantosque et Saint-Martin-Vésubie. Collaboration avec la Mairie de Roquebillière pour composer les fiches patrimoine, relevés des sites patrimoine sur la commune de La Bollène, participation avec le Club Patrimoine à la composition des fiches de Belvédère.

17 mars 1999 – Visite commenté : « A la découverte des richesses Patrimoniales d’Utelle ». En présence de M. le Maire, sur les sites du village et du hameau de Saint-Jean la Rivière.

Mars 1999 – Participation au Concours Européen du Jeune Consommateur pour les élèves de la classe de 4ème du Collège de la Vésubie. Remise officielle, le 25 mars, des documents avec les nouveaux tarifs « Euro » par les élèves de l’équipe Concours.

-          Participation à la Table Ronde Annuelle du CNRS – Centre de Recherches Archéologiques de Sophia-Antipolis.

-          Mise en place des Archives de la Mémoire Orale, avec enregistrements numérisés et gravés sur CR Rom Archives, conservés au Centre d'études Vésubiennes et aux Archives Départementales, participation au projet de Colloque International de la Ville de Nice sur le thème « Les représentations du littoral dans la Mémoire Orale » (prévision horizon printemps 2000).

-          Dans le cadre du Club Patrimoine du Collège de la Vésubie, organisation et encadrement des Ateliers « Canaux d’irrigation » et « Murs en pierres sèches ».

Avril 1999 - Préparation de la matrice de la future revue Pays Vésubien, en vue de publication horizon été 2000.

24 avril 1999 - Organisation de la Journée de présentation des premiers résultats du sondage archéologique de l’ancienne chapelle St-Nicolas d’Andobio, en collaboration avec l’Association CASTRUM 06 et Mme Catherine Poteur, Présidente, et M. Jean-Claude Poteur, archéologue départemental, salle Jean Gabin, Saint-Martin-Vésubie.

Mai/juin – Accueil des classes « Patrimoine » au Musée des Traditions. Distribution des activités pédagogiques, parcours à thème dans le village avec sites d’activités.

2 mai 1999 – Participation à la fête Agricole de La Bollène. Stand de présentation des activités et des recherches.

4 mai et 8 juin 1999 – Encadrement de l’Atelier Patrimoine du Club Patrimoine du Collège de la Vésubie : les anciens systèmes d’irrigation & les murs en pierres sèches, en collaboration avec les Parents d’Elèves et les professeurs d’Histoire-Géographie du Collège.

22 mai 1999 – Réalisation, en collaboration avec le Club Patrimoine du Collège de la Vésubie, de la plaquette “Patrimoines de Belvédère” remise à la Municipalité à l’occasion de la présentation de l’exposition « Patrimoines de Belvédère ».

22-29 mai 1999 - Exposition “Patrimoines de Belvédère”, collaborant avec le Club Patrimoine du Collège de la Vésubie. Exposé sur « Belvédère, village Médiéval », Mairie de Belvédère.

19 juin 1999 – Participation aux Troisièmes Etats Généraux de l’Identité Niçoise.

22 juin 1999 – Projet d’ « Adoption du Musée » par les élèves du Collège de la Vésubie. Création du « Carnet du Patrimoine » offrant à tous les élèves du Collège l’entrée gratuite, ainsi qu’à un adulte accompagnant, et proposant un suivi et une évaluation du parcours Patrimoine sur l’ensemble de la scolarité.

10/31 juillet 1999 – reprise du sondage archéologique sur le site de la chapelle Saint-Nicolas d’Andobio, encadré par Mme Catherine POTEUR, Présidente de Castrum 06, et M. Bernard SIMONEL, anthropologue ingénieur de recherches au C.N.R.S., (C.R.A.) de Sophia Antipolis.

17 juillet 1999 – Inauguration de l’exposition « Eau et Glace dans le Haut Pays Niçois » au Musée des Traditions Vésubiennes.

17 juillet 1999 – Participation à l’ « Après-midi au Figaret » organisé par la Chapellenie, intervention sur le thème d’ « Une République médiévale en Vésubie ».

18/19 septembre 1999 – Organisation des Journées Nationales du Patrimoine pour l’ensemble de la vallée, en proposant un double parcours, valléen et villageois, avec création et affichage de panneaux sur les sites patrimoniaux repérés. Création et diffusion de dépliants de visite, visites guidées des édifices religieux par les élèves du Club Patrimoine du Collège de la Vésubie, encadrés par les membres de l’Association et leurs professeurs, parcours « les anciennes places publiques et anciennes mairies » à Saint-Martin-Vésubie, et mise en place de deux expositions « Richesses des Archives » à Belvédère et Saint-Martin-Vésubie, ainsi qu’une exposition « 30 ans de classes à l’école de Saint-Martin-Vésubie ». Musée gratuit et ouvert en continu durant les deux jours.

Octobre 1999 – Présentation du projet du Centre d’Etudes en liaison avec le Laboratoire d’Ethnologie (C.E.R.A.M.I.C.) de l’Université de Nice-Sophia Antipolis, en vue du Forum de l’An 2000 « Rivages du Monde, Nice, 15-21 mai. Pratiques et représentations contemporaines du rivage ».

7 novembre 1999 – Journées des Associations à Grasse. Participation à la table-ronde sur le Patrimoine des Alpes-Maritimes.

4 décembre 1999 – Participation au Téléton de la Vésubie avec ouverture gratuite du Musée des Traditions et après-midi « Cidre », avec démonstration de pressurage des pommes à l’aide d’un pressoir traditionnel, et dégustation du jus .

16 décembre 1999 – Signature de la convention d’ « Adoption » du Musée des Traditions Vésubiennes par le Collège de la Vésubie.

 

2000

Février 2000 – Mise en place du Centre d'études Vésubiennes au second étage de la Mairie de Saint-Martin-Vésubie.

15 janvier - 7 mars 2000 – Opération Charivari. Organisation de la recherche ethnologique avec l’aide des Anciens de Belvédère, intervention au Collège de la Vésubie, et mise en place des accessoires et de la chorégraphie de la farandole des trevelins. Participation au Corso Carnavalesque du Mardi Gras à Nice avec les élèves du Collège de la Vésubie.

Janvier 2000 – Traitement des ossements du site archéologique de Saint-Nicolas, sous la direction du C.N.R.S. de Sophia-Antipolis.

Février 2000 – Mise en forme et correction de la première épreuve de la revue Pays Vésubien du Centre d'études Vésubiennes.

Mars 2000 – Mise en forme des expositions de prêt du Centre d'études Vésubiennes : « Les principaux édifices religieux de la Vésubie » ; « La Route du Sel dans la Vésubie » ; « Eau et Glacières dans le Haut Pays Niçois ».

14 avril 2000 – Organisation de la première conférence du C.E.V. à Lantosque, en collaboration avec la Mairie de Lantosque, sur le thème : « Mémoire, Carnaval, Trevelins ».

Mai 2000 – Mise en place de l’exposition « Les châteaux médiévaux de la Vésubie » avec les élèves de 5ème du Collège de la Vésubie ; Mise en place de l’exposition « La 2ème Guerre Mondiale dans la Vésubie » avec les élèves de 3ème du Collège de la Vésubie.

-          Organisation de l’espace Ethnologie du Vécu du Musée des Traditions Vésubiennes.

9 et 10 mai 2000 – Participation au séminaire « Classes du Patrimoine » du Rectorat de Nice.

-          Mise en place de l’exposition « Conscrits et Chasseurs Alpins dans le Haut Pays Niçois » au Musée des Traditions Vésubiennes.

25 mai 2000 – Participation au séminaire du CEPAM (Centre d’Etudes Médiévales, Laboratoire d’Archéologie Antique de l’U.N.S.A., & Centre Archéologique Régionale du C.N.R.S.) pour la mise en place de la recherche d’Histoire Locale et de la création d’une base de données informatives.

16-18 juin 2000 – Organisation et opération « 50 heures du Gypse » à Lantosque, cuisson du four à plâtre du premier ethno-site de la Vésubie, en collaboration avec l’Atelier du Patrimoine du Collège de la Vésubie.

8-23 juillet 2000 – Poursuite de l’opération archéologique du site de Nanduébis, sous la direction de M. Bernard SIMONEL, Ingénieur de Recherches au C.N.R.S. (C.R.A de Sophia-Antipolis).

14 juillet 2000 – Inauguration des expositions : ethnologique annuelle, au Musée « Conscrits et Chasseurs Alpins dans le Haut Pays Niçois » ; d’aquarelles jusqu’au 3 août dans la salle du Conseil municipal « Les Chasseurs Alpins dans le Comté de Nice ».

4 août 2000 – intervention soirée du Lions Vésubie, Hôtel du Parc, sur le thème « Les modes de transmissions héréditaires à l’époque moderne dans le Haut Comté de Nice. L’exemple de Saint-Martin-Lantosque au XVIIème siècle ».

5-6 août 2000 – Fête du Musée des Traditions : samedi, moissons, battage, ventage ; dimanche, démonstrations des vieux métiers sur la place de la Frairie.

Sortie officielle de la revue Pays Vésubien du Centre d'études Vésubiennes

15 août 2000 – Maintien de la tradition de l’aubade du vœu de 1526 à Saint-Martin-Vésubie, en collaboration avec l’Association Lou Beal et du groupe traditionnel des Mures.

3-4 septembre 2000 – Participation à la fête de la San Bartomei à Nice, représentant les traditions et les recherches en sciences humaines de la Vésubie.

16-17 septembre 2000 – Organisation des Journées Nationales du Patrimoine dans la Vésubie (expositions, parcours, animations diverses…) : présentation de l’exposition « Roquebillière, un patrimoine menacé », en collaboration avec l’Atelier du Patrimoine du Collège de la Vésubie ; exposition « La Route du Sel » à Belvédère ; exposition « Les Edifices Religieux de la Vésubie » à Venanson.

7 octobre 2000 – Assemblée Générale Ordinaire de l’A.MON.T.

28-29 octobre 2000 – Fête des Châtaignes et des Châtaigniers à Saint-Martin-Vésubie, en collaboration avec l’Association du Beal : danses et musiques traditionnelles.

12 novembre 2000 – Participation au Forum 2000 des Associations Historiques des Alpes-Maritimes, organisée par l’Association de Sauvegarde du Patrimoine Maritime de Villefranche-sur-Mer, sur le thème « Côte et gens de mer des Alpes-Maritimes ».

12 décembre 2000 – Participation au groupe de travail « Moulins des Alpes-Maritimes », organisé par l’Ecomusée de la Roudoule et l’Association des Moulins de France, au Musée Barla à Nice.

 

2001

13 janvier 2001 – Première réunion dans les locaux du nouveau Centre d’Etudes Vésubiennes, ancienne Gendarmerie de Saint-Martin-Vésubie, chalet des Officiers, pour la mise en oeuvre de l’exposition annuelle 2001 et du numéro 2 de la Revue Pays Vésubien.

17 janvier 2001 – Participation à la Journée d’Information et de Coordination des actions Patrimoine de l’Académie de Nice (Inspection d’Académie des Alpes-Maritimes), en vue de la création du Centre du Patrimoine Vésubie-Valdeblore.

2 février 2001 – Assemblée Générale Extraordinaire de l’A.MON.T pour la révision des Statuts et l’adoption des règlements intérieurs du Musée et du Centre d’Etudes.

17 février 2001 – Mini-exposition n° 1 « Les Géants HUGO de Saint-Martin-Vésubie » au Musée.

21 février 2001 – Réunion de concertation du Groupe de Travail pour la création du Centre de Ressource du Patrimoine Valdeblore-Vésubie : présents les mairies de Belvédère et de Saint-Martin-Vésubie (excusée celle de Roquebillière), le Collège de Roquebillière, le centre d’hébergement Paul Benoît (Les Pionniers et La Semeuse excusés), les musées des Traditions Vésubiennes et du Musée du Lait (le Musée du Terroir et le Centre d’Interprétation du Patrimoine du Valdeblore excusé).

3 au 12 mars 2001 – Participation à la Foire Nic’Expo en partenariat avec les Mairies de Belvédère et de Roquebillière, le centre de Berthemont-les-Bains et le Sanctuaire de la Madone d’Utelle.

17 mars 2001 – Mini-exposition n° 2 « La montagne et le Chevalier de Cessole » au Musée.

28 mars 2001 – Réunion de concertation et de présentation des activités patrimoine de l’A.MON.T. auprès du Parc National du Mercantour.

1er avril 2001 – Printemps des Musées.

14 avril 2001 – Mini-exposition n° 3 « Jean PLENT, guide Saint-Martinois » au Musée.

16 avril 2001 – Dépôt de l’épreuve Pays Vésubien n° 2 auprès des Editions du Cabri.

 

Les perspectives : 

12 mai 2001 – Mini-exposition n° 3 « Le Docteur FULCONIS, maire de Saint-Martin-Vésubie ».

17 juin 2001 – Les 20 Ans de l’A.MON.T. et lancement de la Revue Pays Vésubien n° 2.

24 juin 2001 – Intervention à Roquebillière pour la fête des Traditions et présentation de la « Nouvelle Histoire de Roquebillière ».

Juillet 2001 – Réhabilitation de la chapelle Saint-Nicolas d’Anduébis.

8 juillet 2001 – Intervention pour la fête de la Chapellenie Laïque du Figaret, notre partenaire depuis trois ans.

15 juillet 2001 – Inauguration de l’exposition « Barbets et Empire dans le Haut Pays Niçois » au Musée des Traditions.

4-5 août 2001 – Fête des Moissons et du Pain, du Musée des Traditions à Saint-Martin-Vésubie et sur la place de la Frairie.

 

Le projet Musée 2002 :

La réflexion sur le devenir des Musées ethnologiques locaux au niveau national nous amènera dans les prochaines années à faire des choix. L’important nous semble être de continuer à répondre à l’esprit qui a été celui de nos fondateurs, par la conservation et l’étude des éléments patrimoniaux de notre culture. Si le discours a connu un glissement sensible depuis le terme de « Tradition » à celui de « Patrimoine », celui-ci est dû essentiellement à l’élargissement de cette dernière conception, recouvrant aujourd’hui l’ensemble de nos préoccupations. Mais pour tenter d’amener toujours plus de visiteurs à venir nous découvrir, de leur offrir une véritable connaissance et réussir la diffusion d’une éducation culturelle « populaire » de masse, nous proposons de développer la structure muséale du M.T.V. et de la faire évoluer vers celle d’un Musée à thème. Ils devront correspondre à l’espace dont nous disposons, mais également à l’environnement qui est le nôtre, autant urbain que rural. Une progression pourra être réalisée au travers des grands thèmes de l’histoire locale. L’idée est de mettre en scène celui qui représente encore aujourd’hui l’histoire locale à Saint-Martin-Vésubie, l’érudit Lazare RAIBERTI.


 

Synopsis de la visite

1. Lazare RAIBERTI raconte son village alors que nous le découvrons lors de la rédaction de son livre Saint-Martin et la Madone de Fenestres, installé dans son bureau, à la fin du XIXème siècle, dans la maison familiale du village. Quelques grands thèmes sont évoqués : le village et ses monuments, les Ligures, les Romains, les Templiers, les Sarrasins et St Nicolas.

2. Il se lève, sort de la maison, traverse les campagnes pour se rendre à sa nouvelle demeure, sa villa de Deloutra, modèle des maisons de villégiature, et rencontre en route des paysans sur leurs terres. Ils lui remettent quelques produits qu’ils viennent de récolter : les principales activités agricoles sont alors rappelées et présentées comme si nous partagions le quotidien des habitants du siècle dernier. Il reçoit les dons de ses métayers, blé, pommes de terre, maïs, sacs de farine qui renvoient aux moulins communaux, pain qui renvoie au four communal, châtaignes enfin…

3. Au pied du village, il traverse le pont Saint-Lazare et visite sa chapelle, dédiée au même saint, qui le protège comme il interdit aux épidémies de franchir cette barrière métaphysique : l’espace spirituel du village, ses représentations.

4. Il croise le Chevalier De Cessole qui part pour les cimes, accompagné par Jean-Baptiste et Jean PLENT, père et fils, avec leurs mulets chargés pour plusieurs jours d’ascension : évocation des premiers alpinistes.

5. Il rencontre alors Joseph MOTTET qui revient de Nice et qui évoque sa vision de l’énergie électrique, la création de son usine : reconstitution du montage de l’usine, de la production de la première électricité, de son utilisation dans les rues du village, dans l’église qui s’illumine, et projection sur ses autres utilisations, dans les hôtels (argument commercial touristique de luxe), pour l’usine à glace….

6. Arrivé chez lui, à Deloutra, il retrouve le Comte GARIN de Coconato et d’autres aristocrates, italiens et anglais, qui viennent participer à l’une des soirées mondaines que le Chevalier Lazare offre fréquemment à ses hôtes. Ils évoquent le projet de reconstruction de la chapelle Saints-Sébastien & Roch, dont on a connu les fresques médiévales, cet art « naïf », enfantin, avant qu’elle ne soit détruite pour faire passer la nouvelle route. Evocation des autres chapelles, Saint-Nicolas à Saint-Martin, Saint-Sébastien à Venanson et Saint-Antoine à Belvédère. On parle ensuite de la récente «  annexion » française de 1860, du Parti Italien et des bienfaits de l’appartenance à la France (la création de la route, l’ouverture économique…), de Pepin (Joseph GARIBALDI) de son rôle et de sa gloire passée dans sa lutte contre la Prusse, en 1870…

7. Pour terminer la soirée, tout ce beau monde part écouter la fanfare des Chasseurs Alpins au kiosque – c’est le moment qui est choisi pour apprendre la déclaration de guerre. Nous sommes au début du mois de septembre 1914. Les conscrits qui y partent dressent le dernier tableau dramatique de cette histoire.

Les quelques éléments anachroniques, ou plutôt raccourcis historiques qui se retrouvent dans ce projet de scénario ont été rendus nécessaires par la dramaturgie de l’action, sensibilisante pour le public. De tels tableaux, seulement esquissés, sont évolutifs et peuvent permettre de multiplier les salles et les thématiques, selon les recherches menées par le Centre d’Etudes.

Les Ateliers du Patrimoine

Une seconde perspective s’offre à notre Association. Dans un esprit de valorisation économique et culturelle, les Ateliers de Pratiques du Patrimoine peuvent et doivent permettre d’impliquer directement les visiteurs à la compréhension du milieu proposé. Leur second objectif est l’apprentissage ou le perfectionnement des métiers du Patrimoine par la mise en pratique.

Il s’agit d’activités sur sites éclatés, capables d’accueillir des groupes de visiteurs désirant non plus seulement recevoir les éléments d’une culture, mais encore d’y participer, la comprendre par l’interprétation qu’ils pourront en faire par la pratique.

1. Les fours à gypse et l’architecture vernaculaire

Déroulement : création de l’espace des fours ; collecte du gypse ; montage du four ; cuisson du gypse (moment de convivialité lors de la soirée autour d’une polente) ; défournage et pistage du plâtre.

L’acteur de la pratique patrimoniale pourra repartir avec un sac de plâtre rose qu’il aura obtenu à l’issue de l’expérimentation. La proximité de la route et d’un site d’exploitation de gypse est nécessaire à l’installation de cet atelier.

2. Les chapelles peintes du Haut Pays

Déroulement : apprentissage de la technique de l’enduit, étude des pigments, pratique sur 1 m ².

L’acteur de la pratique patrimoniale pourra partir avec la fresque qu’il aura réalisée. L’atelier nécessite un espace concret permettant l’installation d’un mur parpaings et briques temporaire sur lequel sera effectué le travail de la fresque, donc relativement abrité des intempéries.

3. L’aménagement rural agricole de la Haute Montagne

Déroulement : étude d’une ancienne exploitation agricole (relevés, structure, utilisation) ; relevé et tracés d’un réseau d’irrigation (de la prise à la plante) ; relevé d’un mur en pierres sèches, mises en pratiques.

L’acteur de la pratique patrimoniale recevra un diplôme d’initiative locale validant l’apprentissage des techniques qu’il aura découvert ou pour lesquelles il se sera perfectionné. Un espace coopératif devra être créé sur un versant de proximité où existent de nombreuses exploitations anciennes aujourd’hui abandonnées. Le but de valorisation de ces espaces en friches peut être un excellent moteur pour favoriser l’entente coopérative des propriétaires, à partir d’un cahier des charges rigoureux dressé conjointement.

4. Le patrimoine proto-industriel : les « moulins »

Déroulement : MAÏS (hiver) - moisson des épis, mouture de la farine, cuisson de la polenta ; OLIVES (hiver) - ramassage-gaulage des olives, ventage, détritage de la pâte, pressurage, taille des oliviers ; BLE (été) - moisson des blés, battage-ventage des grains, mouture de la farine, pétrissage de la pâte, cuisson des pains.

L’acteur de la pratique patrimoniale participera à l’élaboration du produit concerné, et repartira avec le pain ou l’huile obtenue. Le site est essentiellement celui du Musée des Traditions, couplé à un déplacement dans la vallée, principalement à Roquebillière où le moulin à grain, électrifié, produit encore de la farine sur rendez-vous.

5. Le bois vivant : les châtaigneraies du Haut Pays

Déroulement : HIVER - ratissage, brûlage, coupes de bois ; PRINTEMPS - taille, greffage, artisanat du panier en châtaignier ; AUTOMNE - débroussaillage, ramassage des châtaignes.

L’acteur de la pratique patrimoniale devra se familiariser avec le mode cultural et les différentes utilisations possibles du châtaignier et de ses produits, qu’il pourra obtenir à l’issue de son atelier. Les mêmes remarques que celles de l’Atelier 3 sont possibles. La caractéristique des châtaigneraies donne encore plus de valeur à cet atelier, et est capable d’inciter à sa réalisation, sur les mêmes bases coopératives. Toutes les actions ne pourront être possible qu’à des époques favorables de l’année.

6. Les forêts du Haut Pays

Déroulement : localisation de la coupe, abattage, ébranchage, écorçage, débardage, reboisement, les scieries, l’artisanat du bois.

L’acteur de la pratique patrimoniale obtiendra une véritable formation aux métiers de la forêt et à son économie. L’espace forestier de Saint-Martin est suffisamment étendu pour qu’une localisation soit trouvée.

7. Muséographie ou l’art de présenter l’imprésentable

Déroulement : choix des objets et des problématiques d’exposition et de visite, mise en scène, création et diffusion des instruments de commercialisation, inauguration de l’exposition.

L’acteur de la pratique patrimoniale devra faire preuve d’imagination et de créativité. Le résultat de son travail sera jugé par la présentation au public. L’espace muséal à réaliser nécessite un local vide avec ses annexes, capable d’accueillir du public selon le respect des normes en vigueur.

 

Que pouvons nous dire de plus d’une Association qui est aujourd’hui majeure ? Le Musée des Traditions Vésubiennes et son Centre d’Etudes, par les activités qu’ils mettent en place, se proposent de devenir un véritable pôle de recherches, de collecte et de diffusion de nos traditions et de notre histoire, en se posant comme interlocuteur culturel de notre vallée.

Néanmoins, les responsables de l’animation demeurent à la recherche de partenaires convaincus de l’efficacité de l’action entreprise, susceptible de leur apporter le soutien humain, financier et matériel les aidant à développer et participant à ces actions. Souhaitons, pour terminer, longue vie à cette Association, constituée avec amour par ses fondateurs, pour qu’elle conserve l’esprit qui fut le leur.

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[1] - MOUTON H. « Les 20 ans de l’Association Montagne et Traditions, ou l’histoire d’une belle aventure », Pays Vésubien, 2-2001, pp. 131-149

[2] - A.A.MON.T., dossier A1

[3] - Nice Matin, du 23 décembre 1981 

[4] - Comme l’animation des Journées Nationales du Patrimoine ou les interventions répétées et le partenariat avec le Collège de la Vésubie et ses actions Patrimoine. Cf. le descriptif annuel des activités de l’A.MON.T., infra.

[5] - Témoignage Françoise MOUTON, mars 2001, fond C.E.V.

[6] - F.B. DUGEAY est actuellement Secrétaire Général de l’A.MON.T., et toujours Architecte-urbaniste, ingénieur diplomé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts & Industries de Strasbourg, installé dans le Valdeblore, à La Bolline. Il œuvre pour le rapprochement des deux vallées et propose l’antenne de l’A.MON.T. dans le Valdeblore, en regard sur la Tinée.

[7] - A.A.MON.T., dossier A1

[8] - Registre des Délibérations du Conseil Municipal de Saint-Martin-Vésubie, du 18 décembre 1981, Célestin AIRAUDI maire, en présence de MM. Georges AUFFROY, Francis CONVALISIER, Delphin RICHIER, Jean-Marie GARIN, Henry MOUTON, Laurent GIUGE, Bernard LI VIGNI, Paul CHOMICKI et de Mme Andrée CLAUDEL.

[9] - Témoignage Françoise MOUTON, mars 2001, fond C.E.V.

[10] - Témoignage Margot DEGIOANNI, mars 2001, fond C.E.V.

[11] - Témoignage Henry MOUTON, mars 2001, fond C.E.V

[12] - Ibidem : « la mère du plombier, une sœur ASTRI… »

[13] - Témoignage Françoise MOUTON, mars 2001, fond C.E.V.

[14] - Témoignage Margot DEGIOANNI, mars 2001, fond C.E.V.

[15] - Cette dernière est actuellement vice-présidente de l’A.MON.T., tout particulièrement chargée du Musée des Traditions.

[16] - Témoignage Françoise MOUTON, mars 2001, fond C.E.V.

[17] - Témoignage Margot DEGIOANNI, mars 2001, fond C.E.V. La réhabilitation de 1993, qui a supprimé une partie du bâtiment du Musée, l’a fait disparaître, pour permettre le passage des grumiers, camions de bois destinés à la scierie du Pra d’Agout. C’est alors qu’a été élevée la tour ronde du Musée.

[18] - GILI E. « La Communauté et ses moulins. Histoire de la meunerie à Saint-Martin-Lantosque du Moyen Age au XXème siècle », infra p. 118 

[19] - MELIS J.-Ph. « Etudes et projets. Le moulin de Saint-Martin-Vésubie », rapport de stage, U.N.S.A., 1982, in A.A.MON.T., dossier A5

[20] - A.A.MON.T., dossier A5

[21] - GILI E. « Le patrimoine industriel de Saint-Martin-Vésubie : la première usine électrique », in Lou Sourgentin, 2001, à paraître

[22] - M. MARTIN est également intervenu lors des campagnes de sondages archéologiques de la chapelle Saint-Nicolas, pour lesquelles il mit à disposition de l’A.MON.T. un important matériel de chantier qui nous permis de mettre en sécurité le site et d’y procéder aux recherches nécessaires. C’est sur son intervention et avec son aide que la « pierre de Saint-Nicolas » a été placé en dépôt au Musée des Traditions, afin de la préserver le temps de l’opération.

[23] - MOUTON H. La Route du Sel, Serre, 1996

[24] - Les dossiers historiques, résultats et compte-rendus de ces opérations seront prochainement publiés par l’A.MON.T.

[25] - Pour l’année 2000, ce ne sont pas moins de 600 élèves qui vinrent étudier le patrimoine ethnologique et architecturale de notre vallée au Musée des Traditions.

[26] - Cf  article op. cit. infra

[27] - Cette « section Vésubie » donna l’ossature du Centre d’Etudes Vésubiennes


Saint-Martin-Vésubie


Roquebillière


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