Jeudi 4 février 1999
Début de séance : 20 h 45
Présents
Mme MOUTON, Présidente
M. H.GIUGE, vice-président
Mme. O. LONCHAMPT, Trésorière
Mme.. HEDME, Secrétaire
M. E. GILI, Membre du Bureau et
Administrateur
M. C. ISNART, Chargé de la Conservation
Mme MOUTON présente à l'assistance
l'avancée des travaux sur les Glacières
Avec les photos faites à Séranon et sur
la route de Saint-Cézaire.
C. ISNART propose le plan de l'exposition
(voir annexe) à l'assemblée qui en prend connaissance et approuve.
H. GIUGE propose d'anciennes cartes
postales sur les fontaines de la vallée.
E. GILI propose de contacter Daniel
THIERRY (GRHP) pour informations sur les glacières de St Vallier.
H. GIUGE expose que la Société ECO… se
propose de créer une véritable reconstitution de la Route du Sel, que la
Mairie de Saint-Martin a été contactée, tout comme l'Association Montagne
et Traditions, afin d'être partenaires de cette opération. Devant le
floue de la situation proposée, le Bureau est d'accord de temporiser afin
d'en savoir plus. Néanmoins, il propose de prévoir, le cas échéant, de
re-dynamiser l'exposition de "La Route du Sel", qui occupe aujourd'hui 3
m linéaires dans le Musée, en en tirant une présentation "portable". Au
cas où cette Société serait amenée à développer son objectif, nous
proposons une action sous la voûte du Palais Gubernatis, ancienne Gabelle
Générale de Saint-Martin, où l'exposition pourrait être placée le temps
de l'opération. H. GIUGE propose que la Mairie place un droit de
préemption pour le rdc du Palais Gubernatis, qui appartient actuellement
à une indivision avec M. Henri APODE. Cette présentation délocalisée
pourrait être proposée dès cet été, à l'occasion de la fête du Musée… et
peut être en septembre lors des Journées Nationales du Patrimoine.
Le Bureau passe à l'étude du Budget
prévisionnel.
Il faudrait y inscrire la subvention de
fonctionnement pour 1998 que la Mairie de Saint-Martin s'est engagée à
verser lors de la signature de la convention la liant à AMONT. D'autres
parts, C. ISNART précise qu'Utelle devrait verser 1.000 FF de subvention
pour l'inventaire de sa commune, et Roquebillière 300 FF. A inscrire au
budget.
L'étude fait ressortir l'importance
démesurée des frais engagés pour la nouvelle exposition sur les
Glacières, essentiellement due à la création de deux maquettes par Th.
DESSERRE (estimée à 19.000 FF). Le Bureau dans son ensemble refuse cette
dépense. E. GILI attire l'attention de chacun sur le devenir de ces
maquettes, après l'exposition, quand il sera temps de redimensionner le
thème dans l'espace du Musée. Où pourrait-on les placer ?
E. GILI précise le coût envisageable de
la mise en forme de l'exposition, évalué à environ 8.000 FF tout compris,
faisant valoir que le faire faire reviendrait trois fois plus cher.
L'exemple de l'exposition sur les chapelles est tout à fait parlant. Il
faudrait donc rajouter cette somme à la prévision de l'exposition, qui
s'élève déjà à 23.000 FF, soit 31.000 FF, ce qui est jugé par l'ensemble
du Bureau trop élevé. Le Bureau demande donc de revoir la budgétisation
de l'exposition, en tenant compte de ses remarques.
H. GIUGE ne pense pas que le Conseil
Général allouera la somme demandée par l'A.MON.T. (soit 20.000 FF), car
il s'agit pour lui d'une subvention de fonctionnement, ce qui ne peut
être acceptée par le C.G, qui ne finance que des évènements. Cette
réduction dans le budget entraînerait un important déficit, et rendrait
notre trésorerie totalement exsangue. E. GILI propose que l'on
redéfinisse la demande en mettant en évidence qu'elle doit servir à la
constitution de l'exposition sur les Glacières, ce qui pourrait être
subventionné par le C.G., mais s'interroge sur les délais qui risquent de
ne plus être respectés. On en revient au problème des maquettes, grevant
trop lourdement notre budget. Il est convenu de demander un nouveau
dossier pour financer cette événement, l'opération des Glacières.
H. GIUGE demande de prévoir une somme
pour la fouille archéologique de Saint-Nicolas pour cet été au mois de
juillet. E. GILI fait remarquer qu'elle existe déjà, s'élevant à 5.000 FF.
H. GIUGE demande un complément d'explication sur le statut du Centre
d'Etudes Vésubiennes. E. GILI précise qu'il fait totalement partie de
l'A.MON.T., ayant été créé en novembre 1997, à la suite d'une réunion du
C.A. Son objet est de préparé les expositions du Musée des Traditions
Vésubiennes, de collecter les informations sur le Patrimoine de notre
vallée et de le mettre en valeur. H. GIUGE dit ne pas avoir été informé
de ce déroulement, et demande si les statuts en ont été modifiés. E. GILI
répond qu'une série de réunion avait pour objet cette modification, et
qu'il a apporté un projet dès le début du mois de mars 1998. M. MOUTON
pense que les statuts n'ont pourtant pas été modifiés. E. GILI s'étonne
de cela, ce qui équivaudrait à une "non-création" du C.E.V., qui
travaille pourtant depuis ce temps et qui se réclame du Musée des
Traditions, apportant une plus-value à son image.
Le Bureau se prononce alors pour un
changement des statuts de toute urgence, pour entériner un fait qui
devait déjà l'être depuis un an et demi. Pour cela, il propose la réunion
du Conseil d'Administration, le plus tôt possible. La convocation devra
être formulée dans le but de réunir une Assemblée Générale
Extraordinaire, seule habilitée à changer les statuts (le C.A. en
décidant à la majorité simple). La convocation devra également demander
aux membres du C.A. de faire des propositions en vue des changements
statutaires.
Le Bureau met en avant les éléments
suivant :
La convocation de l'AG Extraordinaire
devra lancer un appel à candidature pour les différents postes à pourvoir
et renouveler. Elle comprendra obligatoirement les statuts à changer et
la nouvelle proposition comportant les modifications. Il faudra qu'elle
prévoie de nouveaux statuts de membre, en nommant un responsable au C.A.
du C.E.V., le statut de Membre d'Honneur pour services rendus, de Membre
de Droit pour la personne chargée de la Conservation rémunérée par
l'A.MON.T. Les buts de l'Association devront être remis à jour dans le
sens de l'Etude et de la Promotion du Patrimoine Valléen. Le Siège Social
devra être fixé à l'adresse du Président. L'AG Extraordinaire devra
convoquer les membres à jour de leur cotisation au 31 décembre 1998 et
les nouveaux membres inscrits au jour de la notification en 1999, afin de
ne pas discriminer ceux qui seraient en retard de paiement. Il faudra
notifier la nécessité d'atteindre le quorum nécessaire (le 1/3 des
membres présents ou représentés) afin que ses décisions soient
entérinées. Le C.A. devra fixer le nombre de pouvoirs représentatifs
maximum par personne. Ces décisions sont prises dans l'urgence.
E. GILI donne quelques informations
sur les relations avec les autres mairies de la vallée, demande à entrer
en contact avec la DRAC service de l'Inventaire, et expose que le M.T.V.-C.E.V.
se place comme seul interlocuteur de la Mairie de Nice pour son projet de
Mémoire Orale, rappelant que nous avons déjà mis en place C. ISNART et le
matériel informatique et d'enregistrement numérique destiné à cette
opération.
E. GILI expose enfin l'objectif de la
création du Plan de développement touristique de la Vallée, concernant
l'ensemble des communes, et précise qu'actuellement, seul le M.T.V. -
C.E.V. propose la promotion de son Patrimoine à travers des conceptions
de documents et des évènements ponctuels. Notre vocation fait de nous le
partenaire privilégié de cette opération, qu'il faudra suivre dans les
mois à venir.
Madame la Présidente lève la séance à
Minuit