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12. Ecluse et ancienne douane :
Avant d’accéder à la mer, la barge chargée devait encore passé un certain nombre d’écluses, puis la douane, où était vérifié le chargement, et où l’on donnait le reçu qui accompagnerait le sel le long de son périple.
59. Crêtes de Tres Fons :
A travers ces amats de roches, les chemins s’étirent pour atteindre les cols, passages accessibles entre deux sommets.
61. Passage de Pagari vers Valdieri :
Le Pas de Pagari représente un passage abrupt, regardant les vallées du Gesso. Sa difficulté d’accès renforce la véracité des histoires locales selon lesquelles ce Pas n’était emprunté que par des fraudeurs, des contrebandiers. Fortement endommagé, ce passage très dangereux, même dans les bonnes époques, oblige parfois à quelques acrobaties. L’échec ne pardonne pas à ces altitudes.
62. Redescendre... vers Borgo
Après ces passages extrêmes, la redescente vers le Piémont et la Plaine Padane paraît une simple formalité. Borgo San Dalmazzo est la première ville que rejoint notre route du sel. De tout temps lié à notre vallée, l’agglomération est le pendant Piémontais de Saint-Martin.
63. Un pont :
La route, voie stratégique de première importance pour la principauté privée d’approvisionnement en sel et en épices, a reçu les mêmes aménagements que nous avions pu rencontré dans la Vésubie. Le pont présenté rappelle celui que nous avions vu au Cros d’Utelle.
64. Une douane :
Si les difficultés structurelles de la route sont légères, celle-ci reste entrecoupée par des douanes, des péages levés par différents ayant-droit reconnus par le duc de Savoie. Le sel est certainement une denrée recherchée, ce n’est pourtant pas la seule à fréquenter ces grandes et anciennes routes transversales. Ces contrôles renouvelés à la sortie des Alpes ont également pour but de vérifier que le chargement n’a pas subit de trop fortes pertes durant le voyage à ces hautes altitudes.
65.  La Gabelle :
La maison des Gabeliers de Borgo San Dalmasso rappelle que ce commerce restait sous la haute surveillance des agents de l’Etat savoyard, comme nous l’avions déjà vu à Utelle et à Saint-Martin. Le Gabelier dirige une administration bien organisée, l’une des premières, avec le Fisc, dans l’une des monarchie les plus avancée d’Europe dans la construction de l’Etat moderne.
66. La maison de Paganino Dal Pozzo :
A Cuneo, nous retrouvons la maison de Paganino Dal Pozzo, l’initiateur de la route du sel, qui reçu par lettres patentes du duc (voir dans la salle d’exposition) le droit de lever l’impôt du sel sur les convois en compensation de ses frais pour établir la route que l’on appelle le chemin de Pagari.
67. Le pont du sel :
Passé Cunéo, le chemin ne présente plus aucune difficulté à travers la vallée du Pö, en direction de Turin et d’autres localités importantes, centres de redistributions commerciales...
Le dicton populaire :
Tan que Pagari pagara, lo pas (se) passera
“ Tant que Pagari (Paganino Dal Pozzo) paiera, le pas sera franchissable ”, avec une variante “ Tant que Pagari se paiera (lèvera la taxe, ainsi que les exactions qui lui coûtèrent d’être emprisonné et de voir ses biens confisqués) le pas sera franchissable ”.
La route du sel ne fut pas pour autant interrompue, trop nécessaire au développement économique comme au quotidien des états savoyards. Mais un coup fatal fut porté à ces passages vésubiens après l’acquisition du Comté de Tende qui ouvrait le Col de Tende au commerce. Avec l’achat de Gênes par la monarchie Sarde, c’était l’ensemble de la zone franche du Comté de Nice qui disparaissait, puisque le port Ligure donnait une nouvelle dimension à son économie. La route du sel de la Vésubie resta ce qu’elle fut sûrement avant même de drainer ces flux, une voie de passage méridionale des Alpes, entre la plaine du Pô et la Provence.